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Vallorcine et alentours C'est parti pour les grandes voies !

  • Photo du rédacteur: Julie Galanakis
    Julie Galanakis
  • 4 mai 2022
  • 4 min de lecture




La météo, les projets à réaliser et rêver en France vu les circonstances.

Les montagnes, toujours et encore...


Projet de juillet 2021 : grandes voies à Vallorcine avec Mathilde ma partenaire grimpette.

Et oui je suis retard. Avec mon nouveau site sur le yoga : www laboyogart.fr je n'arrive plus à me mettre à jour. Cela reste un autre voyage, professionnel et spirituel.


Nous faisons ce choix car le séjour Caf est annulé. Triste pour eux, une chance pour nous.

On achète de quoi survivre, récupération d'une corde et de quoi dormir à la roots.


Tout chargé dans la Dacia, on file pour arriver dans l'après midi. Une chance, on va pouvoir un peu grimper en couenne pour tester le caillou mais avant ils nous manquent quelques courses et surtout le topo.

Après une visite dans un snack vegan et les achats, on file direction le secteur couenne et grandes voies de Vallorcine.

Une fuite de bouteille dans le sac et toutes les pages du topo sont collées. Grrrr, heureusement le sauvetage s'est déroulé sans encombres...

Repérage fait pour demain.L'endroit a l'air idéal pour l'initiation.


La voiture posée pas trop loin du site, on grignote puis on se motive pour les révisions de manips sur la voiture à défaut de la falaise.


Préparation des sacs et dodo.


1er jour de grande voie : franchement, on a voulu être tranquille et partir tôt.... Panne de réveil. On arrive finalement vers les 10h. Cela suffisait largement, encore très humide à grimper.

Nous partons sur une voie complètement à droite, tellement confort voire un peu trop. Il y a des marches à chaque relais....

Le reste de la journée se passe tranquillement avec une petite séance d'escalade sportive.

Vu la nuit qu'on a passé. Il est évident qu'on va chercher un autre spot et un accès à l'eau pour une toilette.

On se dirige vers un autre secteur : les dalles de chesery.

Et miracle, on a trouvé "the" spot. Pas tant dans le cadre car au bord de la route mais plutôt par le cabanon wc-lavabo et accès à un beau ruisseau. Que du bonheur.

Durant les jours qui passent, il deviendra notre camp de base.



Quand on écrit avec du retard les oublis de planning réduise le récit.

Les vacances sont déjà tellement loin.Tout notre séjour a été bercé entre rando et escalade.


Le lendemain, après le repérage des dalles et grimpette. Notre première rencontre avec le monde animal un bouquetin en plein milieu du chemin. Magnifique, jeune et gourmand. Indécrottable, il mange tranquillement... Comment passer ? A chaque fois qu'on approche, il tente de nous charger. Alors une idée me vient : je fais semblant de le charger. Il recule mais ne s'enfuit pas et tente à nouveau une charge. La tension monte... Je me résigne à m'assoir puis dit à Mathilde :" Allez faut qu'on y aille à deux".

Mission accomplie, il s'éloigne . 3 virages plus loin c'est un chamois que l'on croise...

Décidément, dans la région les animaux ne sont pas farouches...


Côté rando :

Voici celles à retenir

  1. Les 3 lacs dont le lac de Chesery avec vue sur le mont juste magique. Baignade et bronzette au sommet et glissade dans la neige en maillot. Aujourd'hui, on a décidé de tester marcher dans la neige pieds nus et s'allonger. Fait !

  2. Le lac d'Emosson entre Suisse et France, une journée de repos sans marche. Prendre le sentier qui part à gauche au milieu du barrage vers le second lac. Bouquetins et marmottes sont au rendez-vous. Un paysage idyllique avec une impression de solitude à moindre coût. Pourtant bondés au départ mais tout sentier perd son promeneur selon le degré d'inclinaison.




Côté grimpe :

Les dalles de Chesery, belles, culminantes et accessibles.

Les premières sont à 1h de marche en montée, bien sûr, sinon c'est pas drôle.

On en choisit une facile de 200 m. Mathilde une fois engagé, un groupe arrive. Le mec me baragouine une explication de je vais vous doubler. Ben non en fait tu doubles pas, t'as deux boulets avec toi... Sans gêne, il n'a que faire de mes remarques. Je craque et entonne le chant des insultes tel le capitaine haddock dans Tintin. Je dis à Mathilde : "Viens on se casse. Si j'étais un mec j'aurai pissé sur leur affaire". Voilà c'est dit tout en finesse et en délicatesse.

On se décale donc vers une voie plus dure et plus long 300 ou 350 mètres. Super jolie mais un final approximatif sur un pan de montagne sans réel chemin et à travers la pampa. Heureusement qu'on avait repéré les lieux d'arrivée. Il nous reste encore 2h à 2h30 de marche qui se feront pieds nus sur le final ... Conclusion, ne pas faire de grandes randonnées la veille de grandes voies, "comment ça t'as les pieds gonflent?".


Le lendemain c'est repos et le lac d'Emosson. Le presque zéro marche d'approche. Tranquille et pépère... Enfinnnn.


Il nous reste encore une action à accomplir, le fameux Pic.

Un Pic en face du Mont Blanc et plutôt aérien... Mathilde super fan veut le faire avant de repartir.

Moyennement chaude, je me motive sur le dernier créneau possible. C'était

ambiance brouillard et vent.


Côté couennes : le secteur de la cascade, super beau. Plutôt compliqué à trouver surtout quand tu loupes le panneau. De belles voies, d'une trentaine de mètres en dalle.

Le dernier secteur zéro marche d'approche dans la forêt, un petit ruisseau avec un cadre bucolique.

Évidemment qui dit pas de marche d'approche dit plein de monde.


L'escalade y est exigente, en dalle, par endroit patiné et un espacement étrange. Celà reste malgré tout vraiment sympathique.


Voici La fin du séjour est déjà là. On repart des souvenirs plein les yeux, des rires et des courbatures.










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