J10 Hoï an

Trajet plus que difficile, entre les routes de montagne, l'envie de gerber, la migraine et les toilettes dans les endroits déserts (c'est à dire une route désertique d'un côté les mecs et de l'autre les filles) je trouve que la pagode de la veille était le paradis. On arrive dans une ville et on doit encore attendre trente minutes un autre véhicule pour arriver à Hoï an. Ensuite commence la recherche des hôtels. Tout a augmenté mais on arrive finalement à trouver quelque chose d'abordable. Après une douche bien méritée, on file vers le centre ville. Comme à Ho Chi Minh, les gens t'interpellent dans la rue pour de multiples activités tel que visiter leur boutique, faire des tours en bateau, venir visiter le marché. Le tout pas cher et toujours au meilleur prix... C'est un peu triste mais on arrive quand-même à négocier et au fur et à mesure nous faisons quelques emplettes.

Ici, c'est la ville du sur mesure, costumes ou chaussures tout est possible. Après un énième alpagage, je craque pour une paire de chaussures. Je me dis : aller à douze balles je ne fais pas de folie. Elle nous dit qu'on peut revenir pour 17h les chercher. La négociation a été rude et surtout il n'y avait pas la couleur que je voulais. Du coup, je me suis rabattu sur un deuxième choix.

Puis nous continuons, notre promenade on mange des bahn mi op la (un sandwich avec concombre, tomate, autres herbes et oeufs) et autres plats typiques. Hoï an est une ville magnifique. Ils ont gardé les bâtiments traditionnels dans les vieux quartiers.

A l'époque, il y avait beaucoup d'échanges avec le Japon. Ce qui en a fait un point de commerce clé. On y retrouve de l'artisanat local, des peintres et du sur mesure.

Après une sieste à l'hôtel de la canne māchouillée et plusieurs Sinh Tho (les smoothies délicieux, indispensable à tout être humain), nous repartons chercher les chaussures et là le drame commence.

Déjà que j'avais moyennement confiance, je me retrouve avec une autre paire de chaussures. Elle nous dit qu'elle est désolé et qu'on a pas besoin de payer le reste de l'acompte et qu'elle me vont bien, etc, etc. Oui enfin ce n'est juste pas les chaussures que j'avais choisi et malgré toute la méditation que j'avais pratiqué rien à faire je bouillonne de colère. Côté confiance, c'est loupé. Nous repartons vers l'hôtel. Pour me consoler, nous buvons un dernier smoothie. Après celà, j'essaie de prendre du recul : les chaussures sont à moitié prix, cel peut être vu comme une chance. Une chose est certaine, l'égo est toujours bien présent... La colère a disparu mais la déception demeure. Conclusion ne jamais avoir d'attente sur quoique ce soit ! Une de mes résolutions du temple continuer la méditation durant 1h matin et soir.

Je m'y emploie donc dans la foulée mais au bout de 15 minutes je commence à m'endormir. Ça ne sert à rien d'insister. Je passe en position horizontale dans la moiteur ambiante.

Ici le climat te fais dégouliner du matin au soir contrastant avec le 'froid' de Da lat....