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J13 Miam avec le moine, visite chez un autre et tour de la ville à la recherche d'un bus

  • Photo du rédacteur: Julie Galanakis
    Julie Galanakis
  • 30 août 2022
  • 3 min de lecture

Nous avons rendez-vous à 11h. Est-ce que je vais pouvoir faire la grasse matinée. Eh bien non! J'abandonne définitivement l'idée. Chris veut se lever tôt pour le petit déj avant le repas. Ayant mangé la veille au soir, je n'ai absolument pas faim. J'ai oublié un détail important, vu qu'on traîne essentiellement avec des moines et que pour pratiquer la méditation avec un esprit plus clair ou comme l'a préconisé Bouddha : on ne mange pas après midi.... Oui, enfin on boit quand-même des Sinh Tó parce que personnellement si je ne bois pas un truc consistant j'ai faim. Après réflexion, il n'y a que dans la Pagode où je n'ai pas mangé le soir et le lendemain pour le trajet du bus mais bon pour l'instant, ça ne m'aide mais alors pas du tout à méditer le soir... L'esprit calme n'est pas encore là.

La méditation du matin se passe avec quelques agitations et les 8 dernières minutes sont plutôt insupportables.

D'ailleurs, vous pensez peut être pourquoi s'infliger ça ou pourquoi méditer. Eh bien je vais parler de mon expérience personnelle. Tout d'abord dans cette méditation on s'assoit, on se positionne et on suit le souffle en comptant. Il y a deux sortes de comptage pour les déconcentrées comme moi 1 à l'inspiration, 2 à l'expiration, 3, etc et pour les plus calmes 1 inspire et expire, 2 rebelotte, etc jusqu'à 10 et on recommence. On observe à chaque fois son esprit qui part dans une pensée, un souvenir, etc et on revient. On peut crisper son corps, avoir chaud ou juste des tensions. Là encore, on les observe et on revient à son souffle. Pourquoi ? Parce qu'à un moment, une porte s'ouvre et même si elle ne dure que quelques instants, cela reste magique. Un calme limpide, pure sans pensée juste le souffle et c'est là que les résistances mises en place tendent à se relâcher voire disparaître. L'effet dure un peu dans la journée. L'esprit devient plus tranquille et on subit moins nos réactions émotionnelles face à notre environnement.

Voilà tout un programme, l'immobilité dans l'agitation mentale comme le bateau voguant sur les vagues en pleine tempête.

Mais revenons à notre petit déj, nous allons boire un café sua dans un bar typique. Rolala mais que c'est bon. Comme on a rendez vous à 11h je mange juste un pamplemousse et un maïs avant le repas. Chris quant à lui dévore des sandwichs, un plat typique avec des pâtes et un bout de pamplemousse.



Ensuite nous retournons à l'hôtel pour attendre le moine. Il arrive dans une autre voiture. La super top d'hier est en réalité celle d'un disciple et la nouvelle à la Pagode, une espèce de pickup tout neuf. Nous allons au restaurant végétarien où les plats sont délicieux comme le curry avec de l'ananas.



Une fois terminée nous partons à la rencontre de l'autre moine de Truc Lam. Sa famille nous accueille en grande pompe, nous filme et nous prend en photos. Évidement ils posent la question que je commence à avoir l'habitude d'entendre . Veux-tu être à nouveau moine. Ce à quoi Chris répond oui et leur réponse qui suit : -" faut la laisser". Quelle blague comme si c'était moi qui avait causé son arrêt de la moine attitude alors que celà fait déjà 2 ans qu'il ne l'est plus....

Bref nous repartons à l'hôtel en leur disant au revoir puis on décide le lendemain de visiter une nouvelle ville Da Nang.

La lutte commence. On cherche 2 bus en vain. On arpente la rue en long et en large pour finalement apprendre que les bus n'existent plus... Pour nous consoler on boit un dernier Sinh Tó, on arrive à booker le bus via un tour opérateur et on file se coucher, rincés de la marche ...



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