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J16/17 Quy Gnon

  • Photo du rédacteur: Julie Galanakis
    Julie Galanakis
  • 3 sept. 2022
  • 3 min de lecture

Normalement, le bus devait arriver pour 3h mais il avait de l'avance, pas de pause pipi et bonjour la conduite... 1h45 dépôt devant la gare routière. J'ai proposé à Chris d'aller à la plage mais j'ai essuyé un refus. Donc on s'est posé autour d'une fontaine. On avait au moins jusqu'à 6h du mat à attendre..... J'ai donc installé mon tapis de Yoga et j'ai fait une tentative de dodo infructueuse. J'ai donc fait une méditation. C'est alors que je me suis rendue compte de l'importance du lieu. A l'extérieur, tout est plus intense et surtout mon ego me travaille sur le regard des autres... En Asie, ça ne me dérange pas vraiment mais est qu'en pleine ville, par exemple en France, et en plein jour ce serait la même ? J'émets un doute.

Après Yoga pour moi et un petit dodo pour Chris nous partons manger un banh mi op là, c'est à dire un sandwich aux oeufs et un café. Après les tickets de bus en poche, nous partons à la recherche d'un hôtel. Au programme, aller voir les tours Cham, la plage, balade en ville et sieste. C'est alors que nous rencontrons lors de notre retour en taxi scooter un bouddhiste qui pratique le Terravada. Après discussion, il nous invite à petit déjeuner le lendemain matin...

Maintenant parlons fruits. C'est encore une dégustation culinaire pour moi durant la visite des tours. Le fruit du dragon qui ressemble au figue de barbarie puisqu'il pousse sur les cactus et le Jacquier, un fruit de forme ovale avec des ronds. Il ressemble au durian sans les piquants. Alors comment dire le Jacquier c'est ultra bon au goût par contre comme le durian, il y a cette odeur et goût de souffre, juste impossible à manger pour moi. Chris mange donc 1,5 kg à lui tout seul ainsi que le fruit du dragon...


Petit interlude très important au Vietnam : la circulation. Un flot constant de mouvement. C'est à dire que pour traverser tu dois continuer ton chemin tout droit d'un pas continu et tranquille toujours dans la même direction sans te soucier ni des scooters et ni des voitures. Elles t'evitent. Comment dire parfois tu es quand-même obligé de t'arrêter pour gérer ce flot de mouvements et surtout ne pas réagir au klaxon qui retentissent régulièrement pour alerter de leur passage... Au temps dire qu'avec 2h de sommeil, j'ai été beaucoup moins vigilente et plutôt que de continuer tout droit mon chemin j'ai reculé vers le trottoir que je venais de quitter laissant la route pour le scooter. Eh bien non! Il fallait que je laisse les 50 cm qui me sépare du trottoir. Le mec a dû piler ce qui m'a valu une engueulade. Pffff ces touristes alors !

Il est aussi à noter que les feux rouges sont très rares et respectés durant peu de temps laissant un créneau minimum aux piétons.


Le lendemain comme prévu nous allons déjeuner avec le papi qui avait déjà acheté des plats et aucune négociation de paiement n'était possible. Il nous amène à un café et nous dégustons des banh beo , des espèces de crêpes épaisses au riz avec des trucs dessus. C'était très bon. Nous apprenons qu'il a été moine et qu'il pratique les arts martiaux tous les jours. Il travaille à la sécurité d'un magasin. Le weekend il part à la montagne poue pratiquer de la méditation. Il était heureux de rencontrer des pratiquants et voulait absolument nous inviter à dormir chez lui et faire guide touristique quand on reviendra. Il prend les coordonnées de Chris puis nous retournons à l'hôtel pour prendre le bus.

Ou plutôt un gros fourgon, le moins cher et aussi le moins confortable. Nos genoux touchaient les sièges avant. Il s'est rempli au fur et à mesure de colis et de gens. Sur la route, nous avons croisé de longs bords de route remplis de riz étalé à même le sol pour sécher. Privant les voitures d'une voie, elles doivent zigzaguer entre elles. Bien sûr, il a parfois quelques loupés et c'est à coup de balai que les lignes sont à nouveau disposées...

C'ést 5h de route plus tard, pour faire 200 km que nous arrivons à Nha Trang.


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