J17/18 Nha Trang

Arrivée à la gare routière je craque pour un bahn mi opla puis on prend un taxi pour de rapprocher du centre ville. Chris se rappelle des anciens quartiers où les hôtels sont abordables. La recherche commence. Un puis deux puis 3. Personnellement je n'aime pas du tout cette rue. Bruyante, poussiéreuse et oppressante. Finalement Chris revient victorieux de sa recherche mais comment dire lui et moi nous n'avons carrément pas les mêmes goûts.

Je sais vous allez me dire avec l'âge on s'embourgeoise, eh ben ouais et carrément. Je n'ai pas du tout envie de dormir dans un hôtel vieux, tellement vieux que tu respires la poussière tout le temps avec en prime une odeur de moisi renfermé. Les murs quant à eux ont une patine digne des films d'horreur. A ma tête, on voit carrément l'ultime effort que je fournis. Je lui dis mais non c'est bon on reste cette nuit mais on peut regarder pour un autre demain... La nuit est à la hauteur de la chambre. Je ne sais pas si vous avez déjà connu les vieux matelas qui sente l'acarien et lorsque tu t'allonges tu restes encastré dans le lit sans oser bouger. Ben voilà vous avez eu le topo de ma nuit ne pas respirer et ne pas bouger en ajoutant que la moiteur ambiante créée une atmosphère gluante. J'ai donc dormi 3h. Mais avant de dormir, on a fait le tour des hôtels et pour 4 balles de plus, j'étais au paradis, passant le prix de la chambre à 12 euros. Et franchement, c'était la meilleure chambre qu'on est jamais eu. ..

Le lendemain, après une méditation difficile nous partons de suite au paradis. Une douche plus tard,nous filons au Rainbow yogurt : un autre paradis culinaire, de la glace. Super Chère, quasiment le prix de la chambre à deux, mais cela en valait le détour : du self-service en glace. Tu les choisis et te les mets dans ton énorme pot, mmm, miam, c'est trop bon.

Ensuite, nous décidons de visiter la Pagode Long son. Il fait une chaleur à crever et tout prend du temps. En chemin, nous passons près de la cathédrale d'inspiration française. Une fois arrivée, je constate que la pagode est un peu différente des autres. Beaucoup de gens vendent des choses en réclamant, un peu une sensation de mendicité, d'odeurs d'urines et de saleté . Je l'ai surnommé la Pagode supermarché. Mais je tire les traits. Elle reste malgré tout belle et imposante.

Après un petit restau végétarien, mon premier Sinh Tó dua c'est à dire à la noix de coco et sieste à l'hôtel. Nous enchaînons ensuite avec une balade le long de la plage jusqu'au quartier des pêcheurs et nous arrivons devant les tours Cham qui ferment leur porte... Après 3,2 km à pied, juste pour le soir on décide de prendre un taxi puis dodo. Entre temps, j'ai lavé mon gilet qui avec le vent est tombé du 9 ème étage sur un toit. Irrécupérable, j'ai dû lui dire au revoir à contre cœur. Le lendemain, on teste un dernier repas et Rainbow glace avant le bus couchette à 9h30. En chemin, nous rencontrons 2 moinesses qui mendient leur nourriture. Je propose qu'on achète un truc comme don dans leur bol. Par chance, il y avait un vendeur de riz gluant juste devant. J'effectue les dons avec les coutumes locales. c'est toujours un peu impressionnant les dons dans les bols, tout se passe en silence et en prosternation... Cela entame la discussion sur les vrais et faux moines. Ici certains se déguisent pour récolter de l'argent et pas de nourriture alors que normalement, les moines qui mendient ne prennent pas d'argent et peuvent le refuser mais ce n'est pas toujours dans les pratiques.