
J18/19 Arrivée à Phan thiet et découverte de Mui né... La réalité des plages
- Julie Galanakis
- 6 sept. 2022
- 3 min de lecture
Arrivée vers 15h30 à une station service. Nous découvrons qu'elle est à 3 km de la ville. Bloqués là, nous sommes contraints de prendre un taxi. On s'arrête un peu entre 2 villes au bord de la plage où d'un côté il y a des magasins ou des petits hôtels et de l'autre les resorts qui s'enchaînent. Juste pour voir, on demande le prix d'une chambre entre 60/80 Euros la nuit pour des déjà très beaux hotels mais pas encore du grand luxe. On opte pour viser les guests houses plus abordables à 12 balles la nuit. Après quelques hésitations, prise d'un taxi qui nous dépose pile devant une mignonne petite guest house. On y va et Bingo, c'est un grand appartement qui est mis à disposition.
Nous prenons une douche puis partons à la découverte du lieu. La ville avec toujours la même disposition : des hôtels et des magasins, entre, un petit chemin pour la plage. Ici, les gens se baignent le plus souvent habillés car ils craignent le soleil et sont pudiques. Ça change de la France. En même temps l'eau est légèrement marron avec le sable, je trouve qu'il y a un côté rassurant à être habillé pour la baignade. La déambulation commence côté plage. Les ressorts ont tous des escaliers dans le coin protégeant de l'érosion des sols et donnant directement sur la plage. Malheureusement, le courant amène tous les déchets sur les morceaux du rivage. Quand tu regardes l'horizon c'est magnifique puis tu tournes la tête et tu vois un peu de tout...
Après cela, nous buvons un dernier Sinh Tó et dodo.
Le lendemain on décide de partir voir le sentier des fées, un chemin dans un ruisseau avec les dunes comme paroi. Au début j'étais septique mais en réalité, c'est plutôt mignon et frais. En chemin, j'ai craqué pour un truc ultra touristique, un python autour du cou. Rolala mais c'était le pur kiff, sa fraîcheur, le sentir bouger et se déplacer a un côté magique.
Après celà, une pause s'impose. Chris boit de la coco et je goûte pour la première fois à de la glace gelée avec un fruit et du lait faite devant toi, un pur délice.
Puis bus pour Mui né, un village de pêcheurs. Nous allons au marché pour que je trouve une chemise pour remplacer mon gilet et nous marchons jusqu'à la mer. Je voulais voir le port et les bateaux de pêche. En cours de route on visite une pagode de la Terre pure, encore un autre courant : les gens répètent inlassablement des sutras pour renaître auprès du Bouddha Amitabha. En récitant nam mo a di da phat, un lotus se forme dans le monde du Bouddha en question et tu renais à l'intérieur. Ici le di ou da se prononce zi ou za.
Donc revenons au port, nous continuons la descente vers la plage. Nous arrivons au bout et c'est un peu le drame. J'avais lu que les courants provoqués une érosion du sol. Donc pour faire simple et lutter contre cette érosion, des sacs sont remplies et enterrés en partie sur le sable. Jusque là tout va bien. Quand on regarde d'un côté, on voit une plage qui continue sur des km....
Puis si on tourne la tête. On découvre les sacs et le reste. Le vent et les courants amènent pas mal de déchets sur le rivage et c'est comme normal de continuer à jeter. Ça ne gêne personne.
Dans le village de pêcheurs, on sent la pauvreté et la dureté de la mer mais est ce la seule raison a ces déchets ?
Franchement j'aurai habité là, j'aurai fait des ateliers ramassage. Il est toujours facile de parler quand en tant que française on a tout le confort et l'éducation sur l'hygiène et la propreté . L'éducation est une chance et surtout un problème de "riche" entre guillemets. La pauvreté s'opposant à la sauvegarde de l'environnement pour se réduire à sa propre sauvegarde et celle de sa famille.
Pour terminer, nous avons attendu un bus qui n'est jamais arrivé et fini à 3 sur un scooter. Un smoothie et dodo.
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