De Roya au col d'Annelle

Après une nuit horrible et mes yeux de patate, en avant pour Auron et les courses.

Arrivée au col du blainon, une déviation qui ajoute quand même 5 km. Je m'y engage et une fois au télésiège bien sûr il est fermé. J'attends puis rencontre une personne qui me dit qu'il n'ouvre pas avant 10h. Cela faisait 45 minutes que je poireaute, du coup, il est 9h20 soit j'attends encore soit je fais la piste trail. Finalement, j'opte pour cette option que je fais dans un semblant de course.

Évidemment, une fois en bas le télésiège se met en route...

Je croise des gens qui me demandent combien de kilos je trimballe sur mon dos et deux autres qui me font des réflexions sur le fait que j'ai des claquettes. Mais quoi ? Comment c'est possible, en sandales ? le gr.? Alors déjà, de quoi je me mêle et ensuite elles sont ultras conforts avec un bon relief dessous , ça te massent les pieds sous les cailloux et aucun coup de chaud de pied. Bref elles sont juste géniales.

Courses faites, je dévore du pain avec du houmous, deux bananes et compotes. Rhoooooo, c'est la vie la bouffe.

Allez maintenant tentative de stop, après 10 voitures, j'abandonne.

Auron c'est ultra bourges: golf, vtt électrique, des chalets plus beaux les uns que les autres et les gens aussi bien sapés qu'à Monaco sans parler des voitures. Et ça se dit sportif....

Je me dirige donc vers cette fameuse descente casse genoux qui finalement ce fait en trottinant assez facilement.

J'ai quand même bien mal au genou mais on verra bien restons positif.

Après une pause miam sur une table de pic nic à Saint Étienne de Tinée, je me lance en direction de Saint Dalmas de Selvage, euuuuh, on avait oublié de me parler du col d'Annelle.

Arrivée au col après plus d'une vingtaine de km. Je décide de me poser. Il y a une fontaine et une prairie.

Au moment où je décide de faire une petite toilette deux 4x4 débarquent. Heureusement ils ne font que passer et moi tranquilou en brassière et petit short l'air de rien...

Pourquoi quand t'es seule au monde faut qu'on vienne pile au mauvais moment, faudrait qu'on m'explique....

Nuit absolument horrible, déjà ce que je croyais être plat était en pente et toute la nuit, des sangliers se sont amusés à courir en hurlant dont un qui est venu se coller à la tente pour repartir.

Franchement, je n'en menais pas large. Mille pensées ont traversé mon esprit, j'ai donc pris un de mes bâtons de marche comme arme de défense, au cas où. C'est pas comme si ça allait servir à quelque chose mais ça m'a rassuré.

Au réveil, tout était trempé...

J