Les Alpes en autonomie, une traversée...
- Julie Galanakis
- 24 juin 2020
- 2 min de lecture

Une idée, une envie qui se fait de plus en plus forte après tests et ajustements. Le projet voit le jour.
Projet: la traversée des Alpes
630 kilomètres environ, 30000 de dénivelés positifs et tutti quanti...
De l'idée vient la forme et la direction vers où aller.
Grande tendance du moment, l'autonomie. Pour moi cela veut dire bivouac en tente, éviter les refuges et voir où potentiellement, on peut faire des courses.
L'autonomie c'est bien mais quand tu pars pour 630 km, c'est lourd....
J'ai voulu faire des économies sur le sac qui s'avère plus lourd que prévu.
Après tri et retri, je me retrouve avec un sac, eau comprise, de 16 kilos...
Seule, en mode tortue voir escargot, est ce que va être possible pour moi...
Surprise, aventure et découverte de soi sont au rendez-vous. Mais par où commencer ?
Entraînement et préparation :
Depuis 1 an j'ai ce projet, défi personnel après un accident... Je repense à juillet 2019, à tester la nourriture possible légère et vegan (petite difficulté supplémentaire), enchaîner 5 semaines entre escalade et randos. Ce qui au passage ne fait pas forcément complètement bon ménage... Avec ma voiture et futon grand luxe, j'ai tenu bon jusqu'au bout mais après 5 semaines sans jours de repos, j'étais bien fatiguée.
Conclusion, ne pas grimper en dalle la veille de randonnée...
Le port du sac va ajouter un handicap.
Me voilà donc à ici et maintenant, après confinement et une envie irrépressible de fuir Strasbourg et continuer la finalisation du projet.
Le 8 juin, sur un coup de tête, je décide de partir à Grenoble voir une copine et tester mon dernier matos: tente, offerte par mon oncle avec popotes, sac et tapis de sol.
Avec une météo dégueulasse, rien de tel que se mettre en condition en cas d'orages car soyons honnête, je risque d'en rencontrer.
Après plusieurs randonnées dont une avec neige et brouillard, bloquée sur une montée dans l'incapacité de faire une boucle, du vent, de la pluie en veux-tu en voilà et un bivouac humide, j'en arrive à cette conclusion :
- quand la pluie et le froid froid sont au rendez-vous, la randonnée n'est plus du tout la même.
- brouillard = non visibilité donc pourquoi voir des crêtes ou sommets inexistants au risque de tomber.
- Sac pas assez chaud et tapis de sol pas assez efficace pour mes contraintes dorsales.
Malgré une ambiance magique et riche en découverte, il y a un coût psychologique supplémentaire avec ce genre de condition.
J'ai donc revu mon sac de couchage à la hausse.
Ajouté des gants et bonnet, protège cou, poncho, kw et un tapis de sol supplémentaire.
Dimanche 5 juillet c'est le grand départ.
Waouh ! Courageuse, tu es. Force, tu as. :-) 😘 C'est un sacré défi que tu as choisi, Julie. Prends grand soin de toi. Gros bisous. 🍀🌻🌹💛
❤️
Ouiii super avec plaisir. Faite signe si je ne suis pas loin de chez vous 😉
Génial Julie ! On te suit avec Jean-Loulou du Maillon. On espère pouvoir te croiser dans les Hautes-Alpes. Bon départ!
On voit toute ta préparation et réflexion derrière ce projet ambitieux ! toujours admirative de ta force et de ton courage ❤️ Heureuse de suivre cette aventure !😘